En matière de coaching, il semble que tous les chemins mènent à l’estime de soi. Peu importe le contexte professionnel, le défi à relever ou la problématique à résoudre, une question s’impose toujours : quelle est ma valeur ? Comment la reconnaître, la travailler et m’en servir au quotidien pour oser agir et entreprendre ?
Estime de soi : un prérequis, le miroir de nos fiertés
« Comment travailler en profondeur sa confiance en soi grâce à un travail sur l’estime de soi ? »… Cette question, thème de notre Matinale du développement du 14 mars dernier, avait de quoi interpeller les participants. En effet, dans la vie de tous les jours, on évoque souvent la confiance en soi sans forcément comprendre comment elle se construit.
Combien de choses positives, dont nous sommes fiers, pouvons-nous nommer de façon spontanée ? Nous leur posons la question et, après quelques hésitations, tous sans exception énumèrent une à plusieurs fiertés, à mettre au crédit de l’estime de soi. Pour autant, quand on aborde ensuite la confiance en soi, le ton change et les exemples de situations dans lesquelles ils ont échoué ou reculé par manque de confiance en eux ne manquent pas.
Ancrons nos racines pour mieux nous déployer
Avant toute chose, il faut faire la distinction. Avoir une bonne estime de soi, c’est être capable de se donner de la valeur, que ce soit un sentiment d’importance (inclusion), de compétence (contrôle) ou de sympathie (ouverture). Une bonne confiance en soi, c’est plutôt ce qui pousse à l’action, y compris dans la difficulté, avec la conviction qu’on saura faire face.
Le psychologue humaniste Will SCHUTZ a théorisé les liens entre ces deux notions dans son courant de pensée baptisé « L’élément humain ». A travers la symbolique de la plante, il établit trois niveaux :
- 1er niveau, les feuilles : le comportement, ce que les autres voient de nous.
- 2e niveau, la tige : les émotions, celles que l’on ressent, celles que l’on exprime.
- 3e niveau, les racines : estime de soi, confiance en soi et image de soi.
A noter que l’estime de soi apparaît comme la racine la plus robuste et la plus déterminante pour la « santé » globale de la plante.
Dans la peau du coach : « en cas de coup dur, faisons le point sur vos succès, vos valeurs, vos alliés »
Prenons le cas de Philippe, 40 ans. DSI dans une entreprise de taille moyenne, il est très attaché à cette société avec laquelle il a grandi. Quand il apprend qu’elle va se délocaliser dans un autre pays, il est sous le choc… Nous demandons aux participants de la Matinale d’imaginer comment ils accompagneraient Philippe pour renverser la situation de façon positive. Il en ressort que, confronté à différentes alternatives potentiellement anxiogènes (déménager ? changer de métier ?), la porte d’entrée vers la solution est toujours l’estime de soi. Et quand celle-ci fait défaut, il s’agit d’aller puiser dans ce dont on est fier et de se poser les bonnes questions pour redonner du sens au chemin parcouru. Dominique Soum Vergez : « Etre au clair avec ses valeurs, c’est être au clair avec sa valeur. ».
L’estime de soi est une force intérieure qu’il ne faut pas hésiter à convoquer pour avoir confiance en soi
Si la conclusion est simple, la démarche en elle-même ne va pas de soi. C’est un travail en profondeur qui exige de sortir de sa zone de confort pour oser s’exposer à des situations nouvelles et imaginer qu’on peut toujours aller plus loin. Corinne Ley Charles : « Il faut savoir s’entourer de gens qui nous font du bien. »
Action, échange, partage, légèreté sont les « mots de la fin » de cette Matinale.
En 2019, les Matinales du Développement font le pari de l’audace ! Les coachs Dominique Soum Vergez et Corinne Ley Charles vous invitent à challenger le regard traditionnel sur les pratiques et postures de management. Avec des approches parfois décalées et toujours complémentaires, elles accompagnent dirigeants et managers pour « grandir » et « faire grandir » leurs organisations.
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