Le 26 septembre dernier, notre Matinale du développement a pris une forme quelque peu inhabituelle : nous sommes sorties « hors les murs », pour une balade autour du pouvoir de l’image, de la métaphore et du photolangage comme outil de connaissance de soi, d’inspiration et de formulation d’idées. Pari réussi !
Une fois n’est pas coutume, nous étions en ce jeudi de septembre au beau milieu du jardin des Tuileries pour vivre une Matinale du développement « hors les murs » ! L’intitulé, « les bienfaits des métaphores », s’était imposé comme une évidence pour cette 10e édition, tant ce thème apparaît comme une clé d’entrée incontournable dans notre pratique de coach.
Sur notre invitation, les participantes se sont laissées embarquer dans un « parcours métaphorique », jalonné d’étapes mettant en avant plusieurs reproductions de tableau, avec une même question pour toutes : que vous inspire cette photo et quel lien faites-vous avec votre actualité ? Nous avions sélectionné des tableaux présents dans la galerie à l’Orangerie toute proche, qui font partie de la collection Jean Walter et Paul Guillaume.
Les arbres : entre tumulte et racines…
Nous avons commencé avec L’Arbre couché Chaïm Soutine et Le gros arbre d’André Derain. Premier enseignement : face à une même image, personne de voit la même chose ! A l’instar de l’arbre couché qui évoquait le chaos pour les unes et une merveilleuse sensation d’enfance pour une autre, ayant grandi dans une région où souffle la tramontane… De plus le symbole de l’arbre était tout trouvé pour faire le parallèle avec les chemins de la transformation, expérience commune à toutes les participantes.
La cariole du Père Junier ou comment « faire équipe »
Pour la seconde halte, ce tableau du Douanier Rousseau a suscité énormément de réactions, faisant écho à des situations vécues : un cheval avec des œillères, des personnages qui ne regardent pas dans la même direction, un tout petit chien dans la position du leader…
Portraits de femmes, reflet de soi
Pour finir, nous leur avons demandé de piocher parmi 5 portraits de femmes ceux dans lesquels elles se retrouvaient et d’expliquer pourquoi. Cet exercice délicat de prime abord a achevé de mettre en évidence ce que nous cherchions à démontrer ce jour-là : l’image comme porte d’accès à l’inconscient et à des ressources peu ou pas exploitées. Autrement dit, le pouvoir du photolangage pour parler de soi, mais aussi, dans un contexte professionnel, de son projet.
Le photo-langage : une nouvelle grille de lecture
Conçue dans les années 1950 à des fins psychothérapeutiques, la technique du photolangage se sert de l’image comme « prétexte » pour parler de soi. D’abord utilisé pour soigner, il a été depuis très utilisé dans le monde l’entreprise pour faire avancer des projets individuels ou collectifs.
Voici quelques repères fondamentaux pour en tirer le meilleur profit :
- Travailler au niveau du cerveau droit, de l’inconscient
- Faire avancer un objectif, un projet, une idée
- Dépasser une difficulté, un blocage grâce à la créativité
- Expérimenter le ressourcement
- Se laisser inspirer en lâchant prise et voir ce qui surgit
- Enrichir sa palette (nouvelles approches, nouveaux outils)
Le mot de la fin…
Dominique Soum-Vergez : « La métaphore, le photolangage sont autant de détours créés par notre imaginaire et notre inconscient. Ce sont de puissants vecteurs pour illustrer nos univers et inviter les transformations à notre table. »
Corinne Ley-Charles : « Un peu comme un mantra que l’on se répète, l’image peut être un excellent booster ! A chacun de constituer sa bibliothèque intérieure dans laquelle piocher le paysage, motif ou personnage célèbre qui sera vecteur de sens, d’inspiration, de vision. »
Nous utilisons régulièrement le photolangage en coaching individuel ou collectif… Et si vous mettiez cela en place avec vos équipes ? Nous pouvons vous aider !